En Colombie, on peut voir la réalisation de plusieurs travaux sur notre langue comme langue étrangère, avant 1990, pourtant, c’est à partir de cette année que l’espagnol commence à gagner du terrain dans le contexte mondial de langues et en Colombie, on voit la possibilité de travailler sur cela, une prise de conscience sur l’obligation et une augmentation des travaux sur ce domaine.
Il faut dire, pourtant, qu’en Espagne, on trouve une ampleur de travaux sur le sujet qui nous concerne et aussi dans nos pays frères. L’Institut Cervantès, dans toutes ses sièges, partout dans le monde a aussi fait des recherches, des matériaux et des publications sur ELE. Egalement, sur l’Internet on peut trouver des milliers de pages concernant, la Grammaire, la Phonétique, la Didactique, la Littérature, etc., en ELE ainsi que des publications des recherches que ont faites des académiciens.
Plusieurs sont les travaux monographiques réalisés dans l’Université Nationale de Colombie, concernant l’espagnol langue étrangère, depuis 1995. Nous allons mettre l’accent sur trois, lesquels nous considérons, sont en relation avec notre travail.
Les trois travaux sont des propositions sur la production de matériaux pour l’enseignement d’ELE : « Hacia un sílabus comunicativo para la enseñanza del español a extranjeros » (Silva, 1996), « Propuesta de programa para la enseñanza de español a extranjeros en la Universidad Nacional de Colombia desde un enfoque comunicativo » (Pérez, 1998) et finalement « Diseño de un material de comprensión auditiva para la enseñanza de la lengua española a extranjeros en el contexto colombiano » (Mendoza, Ordóñez 1999).
Tout d’abord, ces travaux ont constaté un manque de méthodes, des programmes globaux qui unissent des contenus et des méthodologies même si l’on travaille avec des textes qui sont venus d’ailleurs mais qui n’accomplissent pas leurs buts et qui ne sont pas appropriés pour le contexte latino-américain. Aussi, il existe un manque de réflexion sur les techniques et les matériaux pour apprendre espagnol en Colombie. On a donc, un besoin de produire des ces matériaux dans notre pays.
Puis, ces mémoires veulent souligner et s’appuient sur l’aspect communicatif, et se basent sur la perspective sociolinguistique et la compétence communicative de Hymes et aussi sur la théorie des actes de parole de Searle et sur une théorie constructiviste, car ils envisagent développer une compréhension auditive. Deux de ces travaux, à travers des enquêtes, nous font aussi une brève description des caractéristiques du public qui suit les cours d’ELE en Colombie. C’est un aspect très important à tenir en compte pour notre recherche. Le travail de Mendoza nous parle des difficultés que les apprenants trouvent au moment d’apprendre l’espagnol, notamment, la compréhension orale avec la radio et la compréhension écrite avec les journaux. D’après le travail de Mendoza, on voit que les figures prosodiques de notre langue ne sont pas toujours claires, donc les apprenants ont du mal à comprendre. C’est pourquoi on arrive à la conclusion que l’on ne peut pas négliger cet aspect dans notre recherche, puisque l’apprentissage d’une langue se fait : d’abord, à travers l’oreille et aussi à travers le visuel.
Enfin, ces travaux ont atteint leur objectif, ils servent de base pour l’élaboration de futurs matériaux. De la même façon, on peut faire un programme, un curriculum, le définir, trouver les types de programmes, leurs théories. Aussi, on a des contenus et des méthodologies pour mettre en place dans l’apprentissage d’un cours d’ELE.
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